Suite à notre entretien avec Kevin au Cameroun, nous retournons en Europe pour faire le…
Il y a quelques mois, Boris a pris une décision radicale et s’est envolé pour Madagascar afin d’y entamer une mission de volontariat international en entreprise en tant qu’expert comptable. Il se confie aujourd’hui sur cette expérience.
Sommaire
- 1 Pourquoi avez-vous décidé de réaliser une mission de VIE ?
- 2 Comment vivez-vous cette expérience unique à l’étranger ?
- 3 Qu’est-ce que vous retenez de cette mission tant sur le plan professionnel que personnel ?
- 4 Quels conseils souhaiteriez-vous donner à un candidat qui recherche une mission de VIE ?
- 5 Avec le recul, recommanderiez-vous le dispositif VIE ?
- 6 Des suggestions pour améliorer notre service et accompagner encore mieux les candidats et les entreprises ?
Pourquoi avez-vous décidé de réaliser une mission de VIE ?
Après un changement de situation personnelle, j’ai été amené à envisager un changement géographique et par conséquent un changement d’emploi.
Je ne connaissais pas le volontariat international en entreprise avant que l’on me propose un entretien pour le poste que j’occupe maintenant.
Cependant, l’opportunité professionnelle que représentait ce poste a grandement influencé mon choix.
Comment vivez-vous cette expérience unique à l’étranger ?
Ce changement de cadre est unique.
Cela change notre vision du monde, encore plus dans un pays comme Madagascar. C’est enrichissant de découvrir une autre culture, une autre langue, mais également déconcertant d’être confronté à un pays où seuls les plus riches vivent, quand la majorité survit.
Cette expérience a changé ma vision sur beaucoup de choses, comme la consommation. Ici tout se répare là où en France tout se rachète.
Qu’est-ce que vous retenez de cette mission tant sur le plan professionnel que personnel ?
Sur le plan professionnel, une évolution que je ne pouvais pas envisager. Devenir responsable et manager 100 personnes à 26 ans, c’est une opportunité que l’on ne peut pas trouver ailleurs.
Mais également une façon de travailler et de concevoir le travail bien différente. Ici c’est « moura moura » (« doucement, doucement » en malgache), il est donc nécessaire de s’adapter aux autres et non de forcer les autres à s’adapter à soi. Ce qui nécessite de changer sa vision des choses, et de ne pas calquer son apprentissage ou son expérience ici, mais de tout apprendre.
Sur le plan personnel, c’est la confrontation de deux mondes, celui de l’Occident, et celui des pays en voie de développement comme Madagascar. C’est un enrichissement personnel permanent.
Quels conseils souhaiteriez-vous donner à un candidat qui recherche une mission de VIE ?
Le volontariat international en entreprise est plus qu’une opportunité professionnelle, c’est également une expérience de vie. Il ne faut pas seulement trouver la fiche de poste qui vous convient, mais également l’expérience de vie et donc le pays, ou la zone géographique, que vous voulez explorer.
Avec le recul, recommanderiez-vous le dispositif VIE ?
Je le recommande déjà régulièrement, ce n’est pas un dispositif c’est une expérience qui nous forge professionnellement et personnellement.
Des suggestions pour améliorer notre service et accompagner encore mieux les candidats et les entreprises ?
Non, l’accompagnement fourni et les supports m’ont déjà bien aidé.