Cette année, vous devrez sûrement faire un stage à l’étranger, dans le cadre de vos…
Partir en stage à l’étranger est un bon moyen de donner un coup de pouce pour entrer dans le monde impitoyable du marché du travail. Plusieurs freins peuvent malgré tout exister pour les étudiants tentés de découvrir d’autres horizons. Il est parfois périlleux de décrocher un stage en France. Alors, pourquoi des entreprises à l’étranger te feraient davantage confiance ? L’organisme spécialisé MyInternshipAbroad va t’aider à améliorer ta candidature de stage à l’étranger et ainsi optimiser tes chances de réussite. Suis-le guide.
Candidater loin de chez soi n’est pas toujours aisé car il est difficile de savoir ce qu’attend le recruteur basé à plusieurs centaines voire milliers de kilomètres de toi. Comme pour toute candidature, que ce soit dans ta ville natale ou au fin fond de l’Amérique latine, il faut l’adapter en fonction des attentes et des missions qui figurent sur l’offre de stage. En clair, se mettre à la place de l’employeur. Bien lire l’annonce est un prérequis essentiel et en faire ressortir les mots-clés constitue donc une première étape importante. Il serait dommage de rater une offre de stage rêvée à cause d’une mauvaise compréhension de l’offre.
Sommaire
Composer un resume, et non un CV
Si tu envisages de postuler à l’étranger et notamment dans des pays anglo-saxons, sache que l’on ne parle pas de Curriculum vitae – tu sais, ce mot dont tu as toujours vérifié l’orthographe exacte sur Google – qui détaille ton parcours scolaire, tes expériences professionnelles, tes compétences et tes loisirs. A l’étranger, il est plus commun de parler de resume. Attention ! Il est différent du CV français. Et, ne fais pas l’erreur de le traduire en anglais directement ! Il diffère tant sur la forme que sur le fond. Aux Etats-Unis par exemple, tu n’es pas obligé de préciser ton âge ou ta situation de famille. Une photo de toi souriant en chemise repassée pour l’occasion n’est également pas essentielle pour postuler. Si ton état-civil n’intéresse pas les recruteurs outre-Atlantique, ces derniers focalisent généralement leur attention sur ton « Education » qui signifie les études, les formations et les diplômes mais surtout sur ta « Work expérience » correspondant, comme son l’indique, à tes expériences professionnelles. Ne néglige pas non plus la partie réservée aux langues (« Languages ») qui montre les différents niveaux de langues (anglais, espagnol ou autres) que tu as. A ce titre, tu peux mentionner « fluent english » si tu parles couramment anglais ou encore « good skills » pour indiquer un bon niveau te permettant une intégration réussie dans l’entreprise. Si le candidat a obtenu les certifications internationales TOEIC ou TOEFL, il doit impérativement les faire figurer. Son profil pourra faire la différence par rapport d’autres candidats !
Traduire sa candidature de stage à l’étranger
C’est une autre étape redoutée mais primordiale pour postuler à l’étranger. Répondre à une offre de stage émanant d’un pays hispanophone en français ne devrait pas te permettre de le décrocher. Par exemple, il faut savoir que la letter cover, la lettre de motivation en anglais, doit être plus courte que celle en français. Comme pour le resume, il est essentiel de se focaliser sur l’expérience de terrain. Si tu n’en as pas encore du fait de ta jeunesse, pas de panique pour autant ! Tu accentueras sur ce que tu peux apporter à l’entreprise dans laquelle tu candidates. Les employeurs étrangers sont également très friands de connaître la carrière qu’envisage un candidat. Que ce soit le resume ou la cover letter, aide-toi d’un professeur, d’un traducteur ou dans le meilleur des cas d’un natif du pays pour lequel tu postules. Il apportera une expertise et te permettra la correction des documents à envoyer. MyInternshipAbroad propose également des services comme l’entretien blanc pour te coacher avant d’avoir l’employeur en face de toi.
Chercher à créer un réseau avant le départ
Souvent négligé, le réseau est néanmoins un facteur important à prendre en compte avant de partir à l’étranger. Partir seul à l’aventure, sans contact, comme Christophe Colomb ou Jacques Cartier est possible. Mais, tu risques de devoir t’acclimater plus difficilement dans le pays de ton stage. Si le candidat n’a pas de connaissance sur place, il peut trouver des expatriés ou des employés de l’entreprise pour laquelle il postule à travers des groupes Facebook ou LinkedIn. Pour ceux qui n’ont pas encore trouver le stage, le livre Mon stage à l’étranger – les clés de la réussite permet d’entrer en contact avec 1300 entreprises qui recrutent à l’international. Tous ces contacts pouvant se faire dans un premier temps par e-mail ou par téléphone se révèlent ensuite être des excellents repères sur place.
Faire des recherches sur le pays visé…
Partir en stage en stage en Belgique, à Malte ou au Brésil ne requiert pas la même préparation. Outre la langue et les documents exigés par le tuteur de stage, le candidat doit se renseigner sur les méthodes de travail à l’étranger. Espace de travail, rapport hiérarchique ou ponctualité, les cultures diffèrent d’un endroit à un autre. Qui n’a jamais rêvé de travailler dans les open-space colorés et à l’ambiance fun du Googleplex dans la Silicon Valley ? Pourtant, cette façon particulière de travailler considérée comme idyllique n’est pas la même partout. De plus, le travail n’est pas la seule expérience que tu vas vivre à l’étranger. Il est aussi important de se renseigner sur les us et coutumes ou les règles de politesse du pays dans lequel tu vas atterrir. Climat, traditions, nourriture ou encore rapports humains, chaque continent et chaque pays a sa propre spécificité. Tu peux obtenir de précieux conseils sur ton comportement à adopter sur place auprès d’une ambassade ou d’un consulat de ton pays résident. Si le pays n’est pas très loin, il ne faut pas hésiter à faire des allers-retours pour s’imprégner de la culture locale.
… Et rester soi-même !
A quoi bon postuler à l’international et apporter ta propre énergie si c’est pour ressembler aux autres ? Si les employeurs ouvrent des postes de stage à des étudiants étrangers, c’est aussi pour avoir dans leur propre organisme une façon différente de réfléchir, de s’organiser et de travailler. Une entreprise appréciera que son candidat étranger soit force de proposition et qu’il aide l’entreprise en fonction de l’expérience qu’il a vécue dans son pays d’origine.